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| La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes | |
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الفقيرة الى الله 152 admin
عدد المساهمات : 1196 نقاط : 2449 تاريخ التسجيل : 02/05/2010 العمر : 32 الموقع : http://alfa9ira-ila-llah152.skyrock.com/
| موضوع: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes السبت مايو 15, 2010 12:09 pm | |
| Fiche de lecture: Titre: La boîte à merveille Genre: Roman Auteur: Ahmed Sefrioui Date de parution:1954 Edition: Librairie des Ecoles. L’auteur:
Ahmed Sefrioui est un écrivain marocain qui passe pour l’initiateur de la littérature marocaine d’expression française. Il est né à Fès en 1915 de parents Amazighs. Il a grandit dans la médina, d’où la présence prégnante et cet espace dans son œuvre et particulièrement dans “la Boîte à merveilles”.
Sefrioui fut fondateur du musée Al Batha à Fès, une ville omniprésente dans la majorité de ses écrits. De l’école coranique aux écoles de Fès puis arrivé à la langue française, se manifeste tout un parcours qu’on trouve aussi présent dans ses écrits (historiques). Jeune journaliste dans « l’action du peuple », puis conservateur dans le musée « Addoha » à Fès, en citant des fonctions publics à partir de 1938 aux ministères de la culture, de l’éducation nationale et du tourisme à Rabat. Il est mort en 25 février 2004.
PARMI SES OEUVRES Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) : son premier roman où il évoque Fès (il obtient le grand prix littéraire du Maroc, pour la première fois attribué à un Marocain).
La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) : La ville de Fès vue à travers le regard du petit Mohammed. Ce roman ethnographique apparaît comme le texte inaugural de ce qui est aujourd’hui la littérature marocaine d’expression française.
La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973).
Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989).
LES ANECDOTES SUR AHMED SEFRIOUI
Argent : Dans le film qu’il a tourné, l’écrivain marocain s’est révélé un homme très simple sans autre ambition que de révéler la culture de son pays au monde entier. Il disait lui-même : ‘Je n’ai jamais fait d’argent. Je ‘Je n’ai jamais fait d’argent. n’ai même pas de quoi me payer un lopin de terre pour mon enterrement.’
Film : En mai 1994, la télé marocaine a consacré un film à Ahmed Sefrioui, sur sa vie. Juste avant de mourir, il avait demandé à le revoir mais sa requête s’est perdue dans les couloirs de la chaîne.
L'histoire:
La Boîte à Merveille La symphonie des trois saisons...
Premier roman de Sefrioui, La boîte à merveille, une suite de scènes et de tableaux, raconte la vie quotidienne d’une famille populaire dans la vieille ville de Fès. Dès son ouverture, le roman ne manque pas d’installer une ambiance exotique. Un regard pittoresque sur un monde plein de tendresse, de couleurs et de parfums, qui ne manque pas d’ambiguïté sur le sens du récit. C’est bel et bien un album, pour reprendre l’expression du narrateur, dont le lecteur tournera les pages. Un album haut en couleurs qui nous fera parcourir trois saisons et nous mènera de découverte en découverte, explorer la société marocaine du début du XXème siècle : mode de vie, traditions, rituels et vision du monde. D’avoir masqué la réalité politique de l’époque, laisse entrevoir un parfum d’exotisme et fait penser à un film documentaire d’ethnographe.
NB/ Par MR : Daif Abdelaziz. | |
| | | الفقيرة الى الله 152 admin
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| موضوع: رد: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes السبت مايو 15, 2010 12:14 pm | |
| Résumé chapitre par chapitre
L’hiver
Chapitre I:
-Dar Chouafa Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
Chapitre II
-Visite d’un sanctuaire Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.
Chapitre III:
-Le repas des mendiants aveugles Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir.
Le printemps
Chapitre IV:
-Les ennuis de Lalla Aicha Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance.
Chapitre V :
L’école coranique. Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant.
Chapitre VI :
Préparatifs de la fête. Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui.
Chapitre VII :
La fête de l’Achoura. La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs. Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville. A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements.
L’été.
Chapitre VIII :
Les bijoux du malheur. L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur. Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée.
Chapitre IX :
Un ménage en difficulté. L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi.
Chapitre X :
Superstitions. Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison.
Chapitre XI :
Papotage de bonnes femmes. Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.
Chapitre XII :
Un conte de fée a toujours une chute heureuse. La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient.
Fin.
NB/ par MR : Daif Abdelaziz. | |
| | | الفقيرة الى الله 152 admin
عدد المساهمات : 1196 نقاط : 2449 تاريخ التسجيل : 02/05/2010 العمر : 32 الموقع : http://alfa9ira-ila-llah152.skyrock.com/
| موضوع: رد: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes السبت مايو 15, 2010 12:16 pm | |
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-Etat initial :
L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.
-Elément perturbateur :
Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
-Péripéties :
Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
-Dénouement :
Le retour du père.
-Situation initiale :
Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.
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| | | الفقيرة الى الله 152 admin
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| موضوع: رد: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes الجمعة مايو 21, 2010 12:36 pm | |
| <BLOCKQUOTE class="postcontent restore "> Titre: La boîte à merveille Genre: Roman Auteur: Ahmed Sefrioui Date de parution:1954 Edition: Librairie des Ecoles Présentation deL’auteur :
Ahmed Sefrioui, écrivain marocain, est né en 1915 à Fès . C’est l’un despremiers fondateurs de la littérature marocaine d’expression française. Passionné de patrimoine, il a occupé des postes administratifs aux Arts etMétiers de Fès, puis à la direction du tourisme à Rabat. Il sera à l’origine dela création de nombreux musées comme Batha, Oudaya et Bab Rouah. Il est mort enmars 200 Ses œuvres
Le Chapelet d’ambre (Le Seuil, 1949) La boîte à merveille (Le Seuil, 1954) La Maison de servitude (SNED, Algérie, 1973). Le jardin des sortilèges ou le parfum des légendes (L’Harmattan, 1989) La Résumé: Chapitre I
Dar Chouafa Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma.
الراوي يعاني الوحدة. من أجل قتل هذا الاحساس، سيحاول الراوي البحث في ذهنه عن ذكريات الماضي . لقد آختار فترة الطفولة حيث كان عمره لا يتجاوز 6 سنوات. كان الطفل يعيش حياتا تختلف عن باقي الاطفال: هو يحب كل ما هو محسوس، خيالي، و بافي الاطفال بفضلون الملموس. كان يقطن دار الشوافة، رفقة جيران أهمهم فتاة كان يكرهها بشدة: زينب. حياة الطفل تتراوح بين عالم الخيال، و القصص التي يرويها عبد الله البقال و التي ينقلها الاب . Chapitre II Visite d’un sanctuaire Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient.
المكان الثاني الذي يرتاده الطفل هو المسيد، أو المدرسة القرآنية. إكتشف الطفل شراسة المكان و قساوة المعلم. كان دائم الالتصاق بأمه، يذهب معها إلى الحمام ليكتشف تفاهة الموفق، و يرافقها لزيارة الاولياء. Chapitre III
Le repas des mendiants aveugles
Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir. كان حدث إختفاء زينب مهما عند الطفل السي محمد. بعد أن عادت إلى الاسرة، أقيمت وليمة بالمناسبة. إستدعي إليها كل فقراء الجهة. السي محمد و زينب قضوا يومهم يلعبون. في الليل، عاد السي محمد إلى غرفته، وأخذ علبة كان يجمع فيها الزجاج المكسر، و بعض المسامير والاحجار و كل ما وجده ملقى على الارض. هذه الاشياء الغريبة تتحول مع السي محد إلى شخصيات و أبطال، يعيشون مهرجانات و آحتفلات... إلا هذه الليلة، أبت علبته العجيبة أن تلعب معه.
Chapitre IV
Les ennuis de Lalla Aicha
Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance. Chapitre V L’école coranique.
Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant. مع آقتراب موعد عاشوراء، يتغير الفقيه مع التلاميذ. يصبح أكثر بشاشة معه. لان عاشواء تحمل النقود و الهدايا للفقيه. لكن حدثا مهما أثر في نفس الطفل، حلاق الحومة مات. الحدث أرعب الطفل، و لحسن الحظ تدخل الاب، حكى قصة لابنه فآرتاح هذا الاخير. Chapitre VI Préparatifs de la fête. Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui. بدأ الاستعداد لعاشوراء. كانت فرحة الطفل السي محمد مضاعفة: أولا لان الفقيه عينه مسؤولا عن فرقة التنظيف، و ثانيا لان عاشوراء تعني ملابس جديدة. Chapitre VII La fête de l’Achoura.
La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs. Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville. A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est content de retrouver ses vieux vêtements. إنتهت الاحتفالات بعد أن قضى الطفل أياما من الاكتشافات مع والده و السوق و مع النساء و غيبتهن المتواصلة. Chapitre VIII Les bijoux du malheur.
L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur. Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée. من الاحداث المهمة التي وقعت للطفل إكتشافه لسوق بيع و شراء المجوهرات. أحس بذل البائع و طمع المشتري. أحس بجشع الصانعين الذين يلعبون على غباء الاثرياء. Chapitre IX Un ménage en difficulté.
L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi. تردت حالة الطفل الصحية كثيرا. و لالة زبيدة تعتني به صباح مساء. لالة زبيدة تعاني أيضا مشاكل زوجها المادية. حال لالة عايشة لا يحسد عليه. بدأ الكل يفكر في أن عينا ضربتهم (تقويسة) الاب، السي عبد السلام، سيغادر الدار بحثا عن موارد رزق. عاش الطفل و أمه حالة خوف رهيبة.
Chapitre X Superstitions. Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison. زارت النساء المتضررات سيدي العرافي، و هو شواف، لينفعهم ببركاته. الطفل أعجب بالعراف الاعمى. ChapitreXI Papotage de bonnes femmes.
Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des syllabes.
Chapitre XII Un conte de fée a toujours une chute heureuse. La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient عاد السي عبد السلام. عمت الفرحة المكان. ذهب الخوف من الطفل. لكن الطفل لا زال يحس بالوحدة. ذهب إلى سريره ليلعب من جديد مع علبته العجيبة.
Les temps du récit, dans l’incipit de la Boite à Merveilles.
Une ouverture au présent
Le présent de l’indicatif a des valeurs différentes selon son emploi. Deux valeurs sont à retenir dans notre cas. Le présent de l’énonciation : il correspond au moment où l’on parle.
Je songe / Je ne dors pas / Ma solitude ne date pas d’hier Ma solitude ( aujourd’hui, en ce moment) Je vois P3 5 (maintenant que je parle) / Il me reste cet album pour égayer ma solitude P6 je crois n’avoir jamais mis les pieds dans un bain maure depuis mon enfance / A bien réfléchir, je n’aime pas les bains maures P11. Ce présent annonce un énoncé ancré dans la situation d'énonciation. Il révèle la présence d’un narrateur adulte et du moment d’écriture (moment de la parole, de l’énonciation). Il lui permet aussi de faire des commentaires. Ce temps est courant dans des genres littéraires comme l’autobiographie. Le présent de narration : il s’emploie pour rapporter des actions passées en les rendant plus « vivantes », plus actuelles, donne une impression de direct. Ainsi Sefrioui a recours à ce présent pour rendre cette scène qui appartient au passé et la montrer avec un effet précis. Au présent: « Je vois » Ennoncé ancré dans la situation, présent de énonciation Au passé, l’enfance… Un petit garçon de six ans dresser un piège pour attraper un moineau Il (l’enfant) désire tant ce moineau /Il ne le martyrisera pas / Il veut en faire son compagnon Il court / Il revient s’asseoir sur le pas de la porte / Le soir , il rentre le cœur gros P3 Le MARDI, jour néfaste pour les élèves du Msid me laisse dans la bouche un goût d’amertume. Tous les mardis sont pour moi couleur de cendre. Il faisait froid….. L’imparfait pour enchaîner
Le premier chapitre de la Boîte à Merveille est dominé par l’imparfait. Ce temps permettra au narrateur de peindre les lieux réels de son enfance, la ruelle, l’impasse , la maison, la salle du msid, les personnages qui l’ont marqué et le monde fabuleux dans lequel il trouvait refuge. Deux valeurs à souligner L’imparfait associé au passé simple, le premier pour décrire le cadre, le second pour dire la succession des événements. Portrait + cadre de l’action « L’école était à la porte de Derb Noualla. Le fqih, un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient constamment des flammes de colère, habitait la rue Jiaf. Je connaissais cette rue. Je savais qu’au fond d’un boyau noir et humide, s’ouvrait une porte basse d’où s’échappait toute la journée, un brouhaha continu de voix de femmes et de pleurs d’enfants. » Cadre + actions. « Dès notre arrivée nous grimpâmes sur une vaste estrade couverte de nattes. Après avoir payé soixante-quinze centimes à la caissière nous commençâmes notre déshabillage dans un tumulte de voix aiguës…….je retirai mes vêtements et restai tout bête, les mains sur le ventre…. Dans les salles chaudes, l’atmosphère de vapeur, les personnages de cauchemar qui s’y agitaient, la température, finirent par m’anéantir. Je m’assis dans un coin, tremblant de fièvre et de peur. Je me demandais ce que pouvaient bien faire toutes ces femmes qui tournoyaient partout, courraient dans tous les sens, traînant de grands sceaux de bois débordants d’eau bouillante qui m’éclaboussait au passage. » P9/10 L’imparfait pour un énoncé ancré dans la situation d’énonciation Il faudrait relier ce temps au présent d’énonciation. Les deux se confondent. « A six ans, j’avais déjà conscience de l’hostilité du monde et de ma fragilité. Je connaissais la peur, je connaissais la souffrance de la chair au contact de la baguette de cognassier. » P20 Boîte à Merveilles (Étude panoramique) Dans son roman intitulé la boîte à merveilles, Ahmed Sefrioui nous plonge profondément dans l'univers d'un petit enfant lié "intimement" à une boîte secrète capable de le transporter au-delà de la réalité. Le roman fait s'immerger le lecteur dans la réalité d'une ville accueillante et pour le petit enfant et pour sa mère Zoubida, particulièrement après le départ du père, l'ex-tisserand de haïks. Sidi Med, enfant de six, s'infiltre sans cesse dans le monde des femmes perpétuellement oisives et imprégnées par le quotidien dispute, commérages, papotage etc. Le roman est "peuplé" grâce aux récits des deux personnages féminins étant donné leur prolixité sans bride. Le noeud de l'histoire: La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk. Le "happy-end ": - Le thème du retour est crucial dans la boîte à merveilles : 1- Le retour du père déclenche de nouveau la joie et le bonheur de la famille du narrateur. 2- Le retour de Moulay Larbi: Lalla Aîcha reprendre du coup sa vie conjugale Heureuse. 3- Le retour de l'enfant: Sidi Med réouvre sa boite à merveilles. L'ethnographie: A.Sefrioui se livre à décrire minutieusement des lieux à vocation, à la fois religieux et culturelle. Le sanctuaire,) titre d'exemple, ainsi que des personnages tels que sidi El Arofi, Chouafa etc. Parallèlement, les remets non traduits du dialecte renforce ce souci ethnographique flagrant. Le regard de l'enfant: Étant donné qu'il est enfant, le narrateur à le droit de s'insinuer dans des zones bel et bien intimes et sans aucun doute infranchissable: prenons à titre d'illustration "le bain maure". Effectivement, la scène du bain maure fait de l'enfant un espion qui guette le monde féminin en franchissant toutes les frontières (description des corps des femmes: mamelles pendantes, cuisse humides, ventre ballonnés, fesses grises…etc. Le pacte autobiographique.
Tel tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le lecteur de lui communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique: « J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.».p.6 1- Âge propice de la mémorisation. 2- Autobiographie sincère. 3- Pérennité aspirée. Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques (l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire): Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir… Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…). Le sanctuaire: un saint qui préfère intensément les chats! Le système des personnages: sidi Mohamed: le petit de six ans (le narrateur). Lalla zoubida: la mère du narrateur. Lalla aicha: l'amie de Zoubida. Maâlam abdesslam: la père de Sidi Mohamed.Tisserand. Lalla Kenza: la voyante. Rahma: voisine (la mère de Zineb fille que sidi Mohamed déteste). / et femme de Driss Aouad. Fatma Bziouya: apprenti de Mr. Abdesslam. My laarbi: mari de Lalla.Aîcha( remariage avec la fille du coiffeur). Abdellah l'épicier: le conteur (" Homère" du petit Sidi Mohamed). Sidi El Arofi: le voyant aveugle qui va rassurer L.Zoubida et son amie L.Aîcha. Abderrahmane:le coiffeur. Salama: La marieuse qui va unir My.Larbi et sa 2ème épouse. Zhor: la voisine de L. Aîcha qui lui a communiqué la vie que mène My.Larbi auprès de sa seconde épouse. Hammoussa: le collègue de Sidi Mohamed. La structure de l'œuvre: 12 chapitre.
v Chapitre1: - La solitude de l'enfant. - Les habitants de Dar Chouafa. - Les cérémonies de la voyante. -La dispute: Zoubida et Rahma. v Chapitre 2: - Le Msid: un espace étouffant. - La visite du sanctuaire: L.Aicha / L.Zoubida. - (Le mausolée): Ali Boughaleb. v Chapitre 3: - Le fqih du Msid: une misère ridicule. - La disparition de Zineb __ son retour était l'occasion d'organiser une cérémonie. v Chapitre 4: - La visite de Lalla Aîcha: Zoubida et Aîchase livrent à leur commérage et Sidi part à aux jeux avec les enfants. - My escrocé par Abdelkader. (Déboires). v Chapitre 5: - La faillite de My Larbi (L.Aicha vend ses bijoux). - La mort du coiffeur Sidi Mohamed Ben Taher. v Chapitre 6: - Le nettoyage du Msid fait par les enfants: rixe enfantine. - L'achat des nouveaux vêtements à l'occasion de Achoura. v Chapitre 7: -Les festivités de l'Achoura: Sidi Mohamed part au Msid pour festoyer l'occasion. v Chapitre 8: - Le combat entre le père du narrateur avec le dellal rusé. (Le jour où il emmène Zoubida pour lui acheter des bracelets). - Le remariage de My Larbi. v Chapitre 9: - Ruiné, après avoir perdu son capital, Abdesslam laisse sa famille pour aller travailler aux tau bourgs de Fès: afin de rétablir son atelier. - La visite de Lalla Aicha: Changement de celle-ci. Décision d'aller consulter le voyant Sidi El Arofi. v Chapitre 10: - La visite de Sidi El Arofi: La voyant aveugle a pu remédier aux commentaires féminins. - Le père, absent, parvient à ravir sa petite famille délaissée par l'envoi d'une somme d'argent. v Chapitre 11: - Le martyre dont souffre My Larbi auprès de sa nouvelle épouse. - Salma, la marieuse, avoue sa responsabilité. v Chapitre 12: - L'abstinence du petit Sidi Mohamed aller au Msid. - Le retour: - du père (joie de la fille). - de My.Larbi (tranquillité d'âme de Lalla Aicha). - La réouverture de la boite merveilleuse par le petit enfant, qui s'insinue de nouveau dans son petit monde </BLOCKQUOTE> | |
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| موضوع: رد: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes الجمعة مايو 21, 2010 12:43 pm | |
| L'auteur-narrateur personnage raconte son enfance alors qu'il avait six ans. Par un va et vient entre le point de vue de l'auteur-narrateur adulte et de l'auteur-narrateur enfant , le lecteur entre dans le monde solitaire du narrateur qui malgré quelques timides amitiés ne semble compter comme véritable ami que la boite à merveilles. En faisant le bilan de son enfance, l'auteur raconte ses journées au Msid auprès du fqih et de ses condisciples (=collègues), la maison de Dar Chouafa et les habitudes de ses habitants ainsi que le souvenir de fierté de sa mère concernant ses origines et son habitude à passer du rire aux larmes en plus de son art de conter les événements d'une façon qui passionnait son auditoire. De par son genre, le récit reste un véritable témoignage du vécu de ses personnages par la fréquence des noms de quartier qui constituent une véritable cartographie géographique. La figure calme du père est mise à rude épreuve dans le marché des bijoux quand il vient aux mains avec le courtier avant d'acheter les bracelets or et argent à sa femme.Cet incident précède l'annonce de la perte du capital dans le souk des haïks ce qui fait basculer le niveau de vie de la famille dans la pauvreté. Après avoir assuré le quotidien de sa famille, le père part aux environs de Fès pour travailler comme moissonneur. Après un mois d'absence, il rentre chez lui pour apprendre le divorce de Moulay Larbi avec sa seconde épouse, la fille du coiffeur, ce qui lui permet d'exprimer son soulagement quant à ce dénouement
Personnages principaux de l'œuvre
Je :C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées. La boite à merveille :Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb. Lalla Zoubida :la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille. Sidi Abdeslem : le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine. La chouaffa :Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza. Dris El Aouad :C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb. Fatma Bziouya :Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier. Abdelleh :Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre. Le fqih du Msid :Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf. Lalla Aicha :Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida. Elle était aussi une prostitué. Driss le teigneux : fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions
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| موضوع: رد: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes السبت مايو 22, 2010 6:39 am | |
| la boite a merveille Chapitre I dar chouafa
Deux éléments déclenchent le récit : la nuit et la solitude. Le poids de la solitude. Le narrateur y songe et part à la recherche de ses origines : l’enfance.Un enfant de six ans, qui se distingue des autres enfants qu’il côtoie. Il est fragile, solitaire, rêveur, fasciné par les mondes invisibles. A travers les souvenirs de l’adulte et le regard de l’enfant, le lecteur découvre la maison habitée par ses parents et ses nombreux locataires. La visite commence par le rez-de-chaussée habité par une voyante. La maison porte son nom : Dar Chouafa. On fait connaissance avec ses clientes, on assiste à un rituel de musique Gnawa, et on passe au premier où Rahma, sa fille Zineb et son mari Aouad, fabricant de charrues disposaient d’une seule pièce. Le deuxième étage est partagé avec Fatma Bziouya. L’enfant lui habite un univers de fable et de mystère, nourri par les récits de Abdellah l’épicier et les discours de son père sur l’au-delà. L’enfant de six ans accompagne sa mère au bain maure. Il s’ennuie au milieu des femmes, Cet espace de vapeur, de rumeurs, et d’agitation était pour lui bel et bien l’Enfer. Le chapitre se termine sur une sur une querelle spectaculaire dont les acteurs sont la maman de l’enfant et sa voisine Rahma. الراوي يعاني الوحدة. من أجل قتل هذا الاحساس، سيحاول الراوي البحث في ذهنه عن ذكريات الماضي . لقد آختار فترة الطفولة حيث كان عمره لا يتجاوز 6 سنوات. كان الطفل يعيش حياتا تختلف عن باقي الاطفال: هو يحب كل ما هو محسوس، خيالي، و بافي الاطفال بفضلون الملموس. كان يقطن دار الشوافة، رفقة جيران أهمهم فتاة كان يكرهها بشدة: زينب. حياة الطفل تتراوح بين عالم الخيال، و القصص التي يرويها عبد الله البقال و التي ينقلها الاب .
Chapitre II Visite d’un sanctuaire Au Msid, école coranique, l’enfant découvre l’hostilité du monde et la fragilité de son petit corps. Le regard du Fqih et les coups de sa baguette de cognassier étaient source de cauchemars et de souffrance. A son retour, il trouve sa mère souffrante. La visite que Lalla Aicha, une ancienne voisine, rend ce mardi à Lalla Zoubida, la mère de l’enfant, nous permet de les accompagner au sanctuaire de Sidi Boughaleb. L’enfant pourra boire de l’eau de sanctuaire et retrouvera sa gaieté et sa force. L’enfant découvre l’univers du mausolée et ses rituels. Oraisons, prières et invocations peuplaient la Zaouia. Le lendemain, le train train quotidien reprenait. Le père était le premier à se lever. Il partait tôt à son travail et ne revenait que tard le soir. Les courses du ménage étaient assurées par son commis Driss. La famille depuis un temps ne connaissait plus les difficultés des autres ménages et jouissait d’un certain confort que les autres jalousaient. المكان الثاني الذي يرتاده الطفل هو المسيد، أو المدرسة القرآنية. إكتشف الطفل شراسة المكان و قساوة المعلم. كان دائم الالتصاق بأمه، يذهب معها إلى الحمام ليكتشف تفاهة الموفق، و يرافقها لزيارة الاولياء. ]CENTER]Chapitre III Le repas des mendiants aveugles [/CENTER] Zineb, la fille de Rahma est perdue. Une occasion pour lalla Zoubida de se réconcilier avec sa voisine. Tout le voisinage partage le chagrin de Rahma. On finit par retrouver la fillette et c’est une occasion à fêter. On organise un grand repas auquel on convie une confrérie de mendiants aveugles. Toutes les voisines participent à la tâche. Dar Chouafa ne retrouve sa quiétude et son rythme que le soir. كان حدث إختفاء زينب مهما عند الطفل السي محمد. بعد أن عادت إلى الاسرة، أقيمت وليمة بالمناسبة. إستدعي إليها كل فقراء الجهة. السي محمد و زينب قضوا يومهم يلعبون. في الليل، عاد السي محمد إلى غرفته، وأخذ علبة كان يجمع فيها الزجاج المكسر، و بعض المسامير والاحجار و كل ما وجده ملقى على الارض. هذه الاشياء الغريبة تتحول مع السي محد إلى شخصيات و أبطال، يعيشون مهرجانات و آحتفلات... إلا هذه الليلة، أبت علبته العجيبة أن تلعب معه.
Le printemps Chapitre IV Les ennuis de Lalla Aicha Les premiers jours du printemps sont là. Le narrateur et sa maman rendent visite à Lalla Aicha. Ils passent toute la journée chez cette ancienne voisine. Une journée de potins pour les deux femmes et de jeux avec les enfants du voisinage pour le narrateur. Le soir, Lalla Zoubida fait part à son mari des ennuis du mari da Lalla Aîcha, Moulay Larbi avec son ouvrier et associé Abdelkader. Ce dernier avait renié ses dettes et même plus avait prétendu avoir versé la moitié du capital de l’affaire. Les juges s’étaient prononcés en faveur de Abdelkader. L’enfant, lui était ailleurs, dans son propre univers, quand ce n’est pas sa boîte et ses objets magiques, c’est le légendaire Abdellah l’épicier et ses histoires. Personnage qu’il connaît à travers les récits rapportés par son père. Récits qui excitèrent son imagination et l’obsédèrent durant toute son enfance. نحن في بداية الربيع. قامت الام وطفلها بزيارة لالة عائشة: جارتها القديمة.
كانت فرصة للطفل ليطلع أكثر على حديث النسوان. لالة عائشة أحست أن الجيران يتنصتون عليها، فبدأت بمدحهم جهرا. بعدها آقتربت من الام، و بصوت خافث، بدأت تسبهم.
من جانبها، بدأت الام تسب جيرانها في دار الشوافة. سمت زوج رحمة حمارا، و زوج فاطمة بزيوية جردا حزينا rat inquiet.
حتى زوجها لم يسلم من مخالبها. بدأت في رسم صورة كاريكاتورية عنه.
لم يتحمل الطفل تصرف أمه. يحب والده كثيرا.
بدأ يرسم كاريكاتورا عن أمه.
خرج الطفل ليلعب مع الجيران. لكن اللعب آنتهى بخصام.
بدأت لالة عائشة تشتكي لام الطفل من معاناة زوجها العربي مع شخص إسمه عبد الكبير.
في نفس الوقت، تذكر الطفل شخصا إسمه عبد الله البقال. إنه الرجل الذي يحكي قصصا و يغذي خيال الطفل. هذا الاخير يحبه كثيرا حتى و إن لم يره. يقوم الاب بنقل قصص عبد الله إلى الطفل السي محمد.
عبد الله البقال يجسد الراوي الشعبي.
Chapitre V L’école coranique . Journée au Msid. Le Fqih parle aux enfants de la Achoura. Ils ont quinze jours pour préparer la fête du nouvel an. Ils ont congé pour le reste de la journée. Lalla Aîcha , en femme dévouée, se dépouille de ses bijoux et de son mobilier pour venir au secours de son mari. Sidi Mohamed Ben Tahar, le coiffeur, un voisin est mort. On le pleure et on assiste à ses obsèques. Ses funérailles marquent la vie du voisinage et compte parmi les événements ayant marqué la vie d de l’enfant. مع آقتراب موعد عاشوراء، يتغير الفقيه مع التلاميذ. يصبح أكثر بشاشة معه. لان عاشواء تحمل النقود و الهدايا للفقيه. لكن حدثا مهما أثر في نفس الطفل، حلاق الحومة مات. الحدث أرعب الطفل، و لحسن الحظ تدخل الاب، حكى قصة لابنه فآرتاح هذا الاخير. Chapitre VI Préparatifs de la fête . Les préparatifs de la fête vont bon train au Msid. Les enfants constituent des équipes. Les murs sont blanchis à la chaux et le sol frotté à grande eau. L’enfant accompagne sa mère à la Kissaria. La fête approchait et il fallait songer à ses habits pour l’occasion. Il portera un gilet, une chemise et des babouches neuves. De retour à la maison, Rahma insiste pour voir les achats fait à la Kissaria.Le narrateur est fasciné par son récit des mésaventures de Si Othman, un voisin âgé, époux de Lalla Khadija, plus jeune que lui. بدأ الاستعداد لعاشوراء. كانت فرحة الطفل السي محمد مضاعفة: أولا لان الفقيه عينه مسؤولا عن فرقة التنظيف، و ثانيا لان عاشوراء تعني ملابس جديدة Chapitre VII La fête de l’Achoura . La fête est pour bientôt. Encore deux jours. Les femmes de la maison ont toutes acheté des tambourins de toutes formes. L’enfant lui a droit à une trompette. L’essai des instruments couvre l’espace d’un bourdonnement sourd. Au Msid, ce sont les dernières touches avant l e grand jour. Les enfants finissent de préparer les lustres. Le lendemain , l’enfant accompagne son père en ville. Ils font le tour des marchands de jouets et ne manqueront pas de passer chez le coiffeur. Chose peu appréciée par l’enfant. Il est là à assister à une saignée et à s’ennuyer des récits du barbier. La rue après est plus belle, plus enchantée. Ce soir là, la maison baigne dans l’atmosphère des derniers préparatifs. Le jour de la fête, on se réveille tôt, Trois heures du matin. L’enfant est habillé et accompagne son père au Msid célébrer ce jour exceptionnel. Récitation du coran, chants de cantiques et invocations avant d’aller rejoindre ses parents qui l’attendaient pour le petit déjeuner. Son père l’emmène en ville. A la fin du repas de midi, Lalla Aicha est là. Les deux femmes passent le reste de la journée à papoter et le soir, quand Lalla Aicha repart chez elle, l’enfant lassé de son tambour et de sa trompette est ************** de retrouver ses vieux vêtements. إنتهت الاحتفالات بعد أن قضى الطفل أياما من الاكتشافات مع والده و السوق و مع النساء و غيبتهن المتواصلة.
Chapitre VIII Les bijoux du malheur . L’ambiance de la fête est loin maintenant et la vie retrouve sa monotonie et sa grisaille. Les premiers jours de chaleur sont là. L’école coranique quitte la salle du Msid, trop étroite et trop chaude pour s’installer dans un sanctuaire proche. L’enfant se porte bien et sa mémoire fait des miracles. Son maître est satisfait de ses progrès et son père est gonflé d’orgueil. Lalla Zoubida aura enfin les bracelets qu’elle désirait tant. Mais la visite au souk aux bijoux se termine dans un drame. La mère qui rêvait tant de ses bracelets que son mari lui offre, ne songe plus qu’a s’en débarrasser. Ils sont de mauvais augure et causeraient la ruine de la famille. Les ennuis de Lalla Aicha ne sont pas encore finis. Son mari vient de l’abandonner. Il a pris une seconde épouse, la fille de Si Abderahmen, le coiffeur. Si l’enfant se consacre avec assiduité à ses leçons, il rêve toujours autant. Il s’abandonne dans son univers à lui, il est homme, prince ou roi, il fait des découvertes et il en veut à mort aux adultes de ne pas le comprendre. Sa santé fragile lui joue des tours. Alors que Lalla Aîcha racontait ses malheurs, il eut de violents maux de tête et fut secoué par la fièvre. Sa mère en fut bouleversée. من الاحداث المهمة التي وقعت للطفل إكتشافه لسوق بيع و شراء المجوهرات. أحس بذل البائع و طمع المشتري. أحس بجشع الصانعين الذين يلعبون على غباء الاثرياء.
Chapitre IX Un ménage en difficulté . L’état de santé de l’enfant empire. Lalla Zoubida s’occupe de lui nuit et jour. D’autres ennuis l’attendent. Les affaires de son mari vont très mal. Il quitte sa petite famille pour un mois. Il part aux moissons et compte économiser de quoi relancer son atelier. L’attente, la souffrance et la maladie sont au menu de tous les jours et marquent le quotidien de la maison. Lalla Zoubida et Lalla Aicha, deux amies frappées par le malheur, décident de consulter un voyant, Sidi Al Arafi. تردت حالة الطفل الصحية كثيرا. و لالة زبيدة تعتني به صباح مساء. لالة زبيدة تعاني أيضا مشاكل زوجها المادية. حال لالة عايشة لا يحسد عليه. بدأ الكل يفكر في أن عينا ضربتهم (تقويسة) الاب، السي عبد السلام، سيغادر الدار بحثا عن موارد رزق. عاش الطفل و أمه حالة خوف رهيبة.
Chapitre X Superstitions . Les conseils , prières et bénédictions de Sidi Al Arafi rassurèrent les deux femmes. L’enfant est fasciné par le voyant aveugle. Lalla Zoubida garde l’enfant à la maison. Ainsi, elle se sent moins seule et sa présence lui fait oublier ses malheurs. Chaque semaine, ils vont prier sous la coupole d’un saint. Les prédications de Sidi A Arafi se réalisent. Un messager venant de la compagne apporte provisions, argent et bonne nouvelles de Sidi Abdesalam. Lalla Aicha invite Lalla Zoubida. Elle lui réserve une surprise. Il semble que son mari reprend le chemin de la maison. زارت النساء المتضررات سيدي العرافي، و هو شواف، لينفعهم ببركاته. الطفل أعجب بالعراف الاعمى.
ChapitreXI Papotage de bonnes femmes . Thé et papotage de bonnes femmes au menu chez Lalla Aicha. Salama, la marieuse, est là. Elle demande pardon aux deux amies pour le mal qu’elle leur a fait. Elle avait arrangé le mariage de Moulay Larbi. Elle explique que ce dernier voulait avoir des enfants. Elle apporte de bonnes nouvelles. Plus rien ne va entre Moulay Larbi et sa jeune épouse et le divorce est pour bientôt. Zhor, une voisine, vient prendre part à la conversation. Elle rapporte une scène de ménage. Le flot des potins et des médisances n’en fint pas et l’enfant lui , qui ne comprenait pas le sens de tous les mots est entraîné par la seule musique des sylla******. Chapitre XII
Un conte de fée a toujours une chute heureuse . La grande nouvelle est rapportée par Zineb. Maâlem Abdslem est de retour. Toute la maison est agitée. Des you you éclatent sur la terrasse Les voisines font des vœux. L’enfant et sa mère sont heureux . Driss, est arrivé à temps annoncer que le divorce entre Moulay Larbi et la fille du coiffeur a été prononcé. La conversation de Driss El Aouad et de Moulay Abdeslem, ponctuée de verres de thé écrase l’enfant. Il est pris de fatigue mais ne veut point dormir. Il se sent triste et seul. Il tire sa Boite à Merveille de dessous son lit, les figures de ses rêves l’y attendaient. عاد أب الطفل، وعمت الفرحة المنزل. فيحديثه مع ادريس العواد، علم أب الطفل أن مولاي العربي قد انفصل
مع زوجته الثانية. لكن الطفل مازال يعاني من الوحدة. ذهب إلى سريره ليلعب مرة أخرى بعلبة العجيبة.
في هذا الجزء يعرف لنا الكاتب رواية السيرة الذاتية بوصفها سرد أحداث وفي بعض الأحيان أحداث مخترعة وغير حقيقية
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| موضوع: رد: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes السبت مايو 22, 2010 7:02 am | |
| L'objectif de "La boite à merveilles" pour le petit enfant 'Sidi Mohammed' :
Boîte sous le lit:
La Boîte à Merveilles est une boîte ordinaire contenant des objets ordinaires. Des objets hétéroclites, en matière transparente, en métal, en nacre. Un bouton de porcelaine, des boules de verres, des anneaux de cuivres, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor (p12), des épingles (p55) un cabochon en verre taillé en diamant offert par Rahma (p38), une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par sa mère, (p96).
Pour les autres, ce sont des vieilleries, le « bijou fabuleux et barbare »aux yeux de l’enfant est pour la mère « un bout de verre qui peut causer une blessure » (p39)
La métamorphose et ses secrets:
La transformation est de deux ordres. Le savoir faire et l’imagination. Ainsi, une opération de nettoyage transforme le métal vil en métal noble. « je savais transformer le cuivre, cette vile matière, en or pur ». L’imagination se charge du reste, l’objet devient fabuleux, chargé de vertus, porteur d’une histoire merveilleuse (p38). Ainsi, « Les plus humbles de mes boutons et de mes clous, par une opération de magie dont j’avais seul le secret, se muèrent en joyaux. » p96.
Les objets du plaisir et du mystère:
L’enfant découvre le plaisir des sens très tôt grâce à ses objets. L’objet est regardé, contemplé et caressé. Il a une âme et une vertu de talisman. Il est source de jouissance, « Il met les sens en extase » p13, et avait un goût qu’il ne pouvait goûter de la langue et le pouvoir d’enivrer, p13. L’impuissance à en jouir pleinement est un moment difficile pour lui. « Je sentais toute mon impuissance à en jouir pleinement. Je pleurais… ». Ce moment est penible quand le sommeil empêche la contemplation, « mes yeux, hélas ! n’avaient plus la force de regarder » ; sinon encore plus cruel quand les objets perdent leur pouvoir magique et deviennent des objets ordinaires, « cette constatation fut cruelle. J’éclatais en sanglots.».
L’enfant, friand de contes découvre aussi que ses objets racontent des histoires. « un bijou fabuleux provenant à n’en pas douter de quelque palaissouterrain où demeurent les puissances de l’Invisible. »(p39). Chaque objet parle son langage (p13), c’est un ami (p13 ; 249), peut être un message, un talisman où une pierre maudite.
Les heures de chagrin! :
Les objets qui fascinent l’enfant et l’enchantent ont une autre fonction. Ils lui permettent de conjurer tristesse et solitude. « La nuit, la maison tomba dans le silence, je me sentis triste. Je sortis ma, Boite,..(p54).
La Boîte à Merveilles lui permet de s’évader d’un monde de contraintes et de malheur, le monde réel, celui des adultes. Ce motif revient chaque fois qu’il est question de la Boîte à Merveilles : « Pour échapper au bruit des tambours qui bourdonnait encore sous mon crâne, j’ouvris ma Boite à Merveilles,… » (p150). « Moi, j’avais des trésors cachés dans ma Boite à Merveilles. J’étais seul à les connaître. Je pouvais m’évader de ce monde de contraintes... » (P71).
L’enfant fait appel dans ses moments de détresse à ses objets « prêts à me porter secours » (p12). Grâce à sa boîte, il se sentira moins seul, moins triste. C’est dans de pareilles circonstances que l’enfant la retire de dessous son lit : « Je me sentis triste et seul. Je ne voulais pas dormir, je ne voulais pas pleurer. Moi aussi, j’avais des amis. Ils sauraient partager ma joie. Je tirai de dessous le lit ma Boite à Merveilles je l’ouvris religieusement.»(p249).
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| | | الفقيرة الى الله 152 admin
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| موضوع: رد: La boite à merveilles d'Ahmed Sefrioui : Résumé,analyse et études - Etudes de textes السبت مايو 22, 2010 7:08 am | |
| Personnages principaux de l'œuvre :Je :C'est l'auteur-narrateur-personnage. Il est le fils de lalla Zoubida et de Sidi Abdeslem. Il s'appelle Sidi Mohamed.âgé de six ans, il se sent seul bien qu'il aille au M'sid. Il a un penchant pour le rêve. C'est un fassi d'origine montagnarde qui aime beaucoup sa boite à Merveilles, contenant des objets mêlés. Il souffre de fréquentes diarrhées. La boite à merveille :Le véritable ami du narrateur. Elle contenait des boules de verre, des anneaux de cuivre, un minuscule cadenas sans clef, des clous à tête dorée, des encriers vides, des boutons décorés, des boutons sans décor, un cabochon (=bouchon en verre ou en cristal de forme arrondie) de verre à facettes offert par Rahma et une chaînette de cuivre rongée de vert-de-gris offerte par Lalla Zoubida et volée par le chat de Zineb. Lalla Zoubida :la mère du narrateur. Une femme qui prétend être la descendante du prophète et s'en vante (s'en flatte). Elle croit aux superstitions. Ses yeux reflètent une âme d'enfant ; elle a un teint d'ivoire, une bouche généreuse et un nez court. Elle n'est pas coquette. Agée de vingt-deux ans, elle se comporte comme une femme vieille. Sidi Abdeslem :le père du narrateur, homme d'origine montagnarde. Il s'installe à Fès avec sa famille après avoir quitté son village natal situé à une cinquante de kilomètre de la ville. Il exerce le métier de tisserand (=fabriquant des tissus) Grâce à ce métier, il vit à l'aise. Homme fort et de haute taille. Un homme barbu que le fils trouve beau. Il a la quarantaine. La chouaffa :Voyante, c'est la principale locataire de Dar Chouaffa et on l'appelle tante kanza. Dris El Aouad :C'est un fabriquant de charrues. Il est époux de Rahma. Il a une fille âgée de sept ans qui s'appelle Zineb. Fatma Bziouya :Elle partage avec la famille du narrateur le deuxième étage, son mari Allal est jardinier. Abdelleh :Il est épicier. Le narrateur lui attribue toutes les histoires merveilleuses qu'il a eu l'occasion d'entendre. Le fqih du Msid :Maître de l'école coranique. Il somnole pendant que les écoliers récitent les versets du Coran. Il distribue des coups de baguette au hasard.Un grand maigre à barbe noire, dont les yeux lançaient des flammes de colère et qui habitait rue Jiaf. Lalla Aicha :Une ancienne voisine de lalla Zoubida, c'est une Chérifa qui a su rester digne malgré les déception du sort et dont la connaissance flattait l'orgueil de lalla Zoubida. Driss le teigneux :Fidèle serviteur de Sidi Abdessalem, il garnissait (= remplissait) les canettes et faisait les commissions.
L'équilibre initial coïncide dans la Boîte à merveilles avec une prise de conscience d'une carence, d'un manque (…moi, je ne dors pas. Je songe à ma solitude et j’en sens tout le poids) et se transforme en rupture.
La nuit et le poids de la solitude déclenchent le récit. Le narrateur (l’adulte) se penche sur son passé à la recherche de réponses possibles (Ma solitude ne date pas d’hier….P3.) ou de réconfort (pour égayer ma solitude, pour me prouver que je ne suis pas mort. P6.).
L’enquête se construira sur la mémoire fabuleuse héritée de l’enfant de six ans. (Cire fraîche...les moindres événements s’y gravaient en images ineffaçables…cet album…P6.)
Les outils de l’enquêteur sont donc les images d’un album. Portraits et paysages se succéderont au fur et à mesure qu’il en tournera les pages. L’abondance de l’imparfait est justifiée par la dominance du descriptif. La nostalgie orne le récit de couleurs, de parfums et de tendresse, la perception de l’enfant l’entraîne dans le monde du merveilleux et de la magie.
L’ESPACE
Fonction
Il permet un itinéraire. Le déplacement de l’enfant s'associe à la rencontre de "l'aventure". Et à la quête de la connaissance. On peut réduire l'itinéraire dans le cas de Sefrioui à un schéma simple, deux types de base dominent. (L’aller - retour….L’initiation et la conquête.). L’enfant revient toujours à son point de départ, la maison, plus exactement la pièce occupée par la famille. L'espace offre un spectacle, plus qu’il ne sert de décor à l'action, cette dernière n’étant pas privilégiée. Il est soumis au regard du personnage. I' enfant se dresse en spectateur. La relation entre le lieu et son état d'âme est forte. Une correspondance symbolique s'établit entre l’enfant et les lieux décrits.
Organisation
On peut facilement constater des oppositions symboliques et fondamentales, souvent binaires.( clos / ouvert …sombre / éclairé…espace réel /rêvé). Ceci permet une mise en place de l’ambiance du secret, de l’étrange, et du mystère imprégnant le récit dès son ouverture de l’ambiance des contes merveilleux.
Représentation
La narration prend en charge les éléments descriptifs concernant le cadre de l’action. L’enfant explore progressivement ce cadre : la ruelle, le msid , La rue Jiaf et le bain maure. La description est dynamique.
La ruelle (p3) « Il court jusqu’au bout de la ruelle pour voir passer les ânes et revient s’asseoir sur le pas de la maison »
La maison(P3 ) « au rez-de chaussée….Au premier….Le deuxième étage…. »
LE TEMPS
Comme dans les contes de fée, le temps est vague, imprécis, flou. Premier repère, l’âge du personnage principal : six ans.
L’enfant - narrateur a une conception du temps motivée par l’attente, celle de son père chaque soir et celle de grandir. L’écoulement du temps est saisi dans une logique arithmétique. Matin et soir font une journée, les jours font des mois, les mois des saisons et les saisons l’année.
Une journée ordinaire est marquée par le réveil, le msid, les jeux, les conversations des voisines, et le retour du père, tard le soir. Les jours de la semaine retracent plus des activités habituelles (Lundi, jour de lessive, mardi, journée particulièrement redoutée au msid.). Un événement exceptionnel comme un retour précipité du père à la maison ou la visite d’un étranger constituera un repère. Ainsi, l’Achoura, fête qui va bouleverser le train train quotidien de l’enfant, les différentes visites de Lalla Aicha, le départ du père vont permettre de construire une suite justifiant un déroulement chronologique. Les indicateurs de temps renforceront cette chronologie par le marquage des saisons (L’hiver / 3 chapitres, le printemps / 4 chapitres et l’été / 5chapitres). On peut alors aisément estimer la durée du récit à trois saisons et avancer que le narrateur enfant approche de ses sept ans à la fin du roman.
Le nœud de l'histoire:
La faillite du père du narrateur, Abdesslam qui a perdu son capital dans le souk.
Le "happy-end ":
- Le thème du retour est crucial dans la boîte à merveilles : 1- Le retour du père déclenche de nouveau la joie et le bonheur de la famille du narrateur. 2- Le retour de Moulay Larbi: Lalla Aîcha reprendre du coup sa vie conjugale Heureuse. 3- Le retour de l'enfant: Sidi Med réouvre sa boite à merveilles.
L'ethnographie:
A.Sefrioui se livre à décrire minutieusement des lieux à vocation, à la fois religieux et culturelle. Le sanctuaire,) titre d'exemple, ainsi que des personnages tels que sidi El Arafi, Chouafa etc. Parallèlement, les remets non traduits du dialecte renforce ce souci ethnographique flagrant.
Le regard de l'enfant:
Tant donné qu'il est enfant, le narrateur à le droit de s'insinuer dans des zones bel et bien intimes et sans aucun doute infranchissable: prenons à titre d'illustration "le bain maure". Effectivement, la scène du bain maure fait de l'enfant un espion qui guette le monde féminin en franchissant toutes les frontières (description des corps des femmes: mamelles pendantes, cuisse humides, ventre ballonnés, fesses grises…
Le pacte autobiographique:
Tel tout écrivain autobiographique, A.Sefrioui, quant à lui, promet le lecteur de lui communiquer un récit rétrospectif sincère et véridique:
« J'avais peut-être six ans, ma mémoire était une cire fraîche et les moindres événements s'y gravaient en images ineffaçable. Il me reste cet album pour égayer ma solitude, pour me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.».p.6
1- Propice de la mémorisation. 2- Autobiographie sincère. 3- Pérennité aspirée.
- Le récit d'Ahmed Sefrioui est marqué surtout par des interventions ironiques (l'ironie: faire comprendre le contraire de ce qu'on veut dire): Il ironise sur Zineb qui s'intéresse à l'état maladif noir… Il ironise sur l'altitude de L.Aîcha (la chanson…). Le sanctuaire: un saint qui préfère intensément les chats!
Schéma narratif :
-Etat initial :
L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse. Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII). L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.
-Elément perturbateur :
Ce qui trouble cette félicité c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.
-Péripéties :
Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI). Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse. La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.
-Dénouement :
Le retour du père.
-Situation initiale :
Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa boite à Merveilles.
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